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- PAIEMENT EN LIGNE -La liquidation judiciaire intervient, lorsque le redressement de la société ou les offres de reprise présentées, ne permettent pas de concevoir une issue favorable à la relance de votre activité de manière pérenne et qu’il devient nécessaire de faire un dépôt de bilan. Deux réalités économiques sont solutionnées par cette procédure de liquidation : soit l’on va considérer que vous êtes dans l’impossibilité d’assurer le redressement de l’entreprise par vous-même, soit votre société n’a déjà plus d’activité ou alors cette activité est irrémédiablement compromise.
Maître SION vous assiste et intervient pour protéger vos intérêts pour vous-même, en tant que chef d’entreprise, et pour votre société en exerçant les missions suivantes :
A chaque étape des procédures évoquées, mandat ad hoc, conciliation, sauvegarde, redressement et liquidation, vous pouvez en tant que dirigeant, faire valoir votre volonté propre et votre vision de l’avenir de votre société. Très concrètement, nous pouvons vous aider à mettre en place différentes stratégies de restructuration financière :
Vous souhaitez proposer au Tribunal de Commerce ou au Tribunal Judiciaire compétent un plan de reprise d’une société en difficulté dans le cadre d’une procédure collective ?
Reprendre une entreprise en difficulté est souvent une affaire rentable à court et moyen terme. Nous sommes à vos côtés pour vous conseiller au mieux, vous expliciter les enjeux et les avantages ainsi que les risques éventuels d’une telle reprise en analysant l’ensemble des bilans comptables et éléments fiscaux, bancaires et financiers. Nous vous donnons ensuite notre avis sur la possibilité et les chances de succès de voir votre offre retenue par le Tribunal et agissons à vos côtés :
La procédure de pré-pack cession, inspirée du droit anglo-saxon, reste un outil juridique efficace pourtant assez peu connu des entrepreneurs. Cette procédure consiste, lorsque l’on est dans une situation délicate où le temps nous est compté, de décider ensemble de mettre en œuvre très rapidement dans le cadre d’une procédure de conciliation ou de mandat ad hoc la vente de votre entreprise, les conditions que l’on estime nécessaires pour permettre la sortie par le haut des difficultés rencontrées, en définissant une stratégie de vente sous le contrôle du mandataire judiciaire avec notamment la définition d’un barème de prix acceptable, les propositions et négociations que l’on peut entamer avec les organismes de crédit et fournisseurs en ce sens, dans une procédure totalement confidentielle, que personne d’autres que les organismes conviés à la conciliation ou au mandat ad hoc n’ont à connaître.
Puis, le mandataire judiciaire va officialiser la vente en publiant suffisamment sur tous les moteurs de recherche qu’il estimera pertinent la vente de la société, avec un délai plus ou moins long pour faire des offres de reprise, pouvant aller de 15 jours à plus si cela s’avère judicieux, permettant ainsi la mise en place d’une procédure de redressement exprès, à l’issue de laquelle votre entreprise pourra être reprise par la meilleure offre, permettant ainsi de vous protéger en agissant vite et au mieux de vos intérêts.
Si vous êtes intéressé par une entreprise en difficulté ou en procédure de sauvegarde, suivez quatre étapes clés avant de faire une offre ferme au cédant. Vous verrez que le prix de vente dépend de nombreux facteurs et est soumis à négociation.
Le cédant doit vous fournir tous les éléments de bonne grâce pour vous permettre d’évaluer votre intérêt pour l’entreprise qui pourra être par la suite placée en liquidation judiciaire.
Et la liste est non-exhaustive et dépend bien sûr de l’entreprise et de son activité…
Vous devrez alors faire un diagnostic externe et interne.
L’externe à l’entreprise va porter sur le marché, l’environnement socio-économique mais aussi sur l’environnement législatif, réglementation, l’évolution technologique, etc.
Le diagnostic interne à l’entreprise en liquidation judiciaire portera sur le facteur humain mais aussi les aspects commerciaux, le financier, le juridique, le fiscal…
Il faudra ensuite faire des retraitements pour être sûr que vous achetez bien le commerce en liquidation judiciaire à sa bonne valeur.
Il faudra par exemple supprimer les non-valeurs comme le salaire du dirigeant, certaines charges sur-évaluées, mais il faudra également évaluer les marques, les brevets, le fonds de commerce, retraiter le matériel, l’outillage mais également l’encours client. Pensez aussi à corriger le passif et le résultat afin de déterminer le cash-flow économique de l’entreprise.
Enfin, il faudra choisir la méthode de l’évaluation de l’entreprise que vous voulez reprendre car elle vaut plus que sa valeur patrimoniale et il faudra prendre en compte l’expérience, la clientèle, le savoir-faire ou encore l’image de marque, le réseau de distribution…
Il y a trois grandes méthodes d’évaluation qui existent et qui dépendent du type d’entreprise mais aussi de sa taille et du secteur d’activité :
- Les méthodes dites "patrimoniales" : la plus “classique” et neutre, l’entreprise vaut ce qu’elle possède
- Les méthodes dites "de rendement" : l’entreprise vaut ce qu’elle rapportera dans le futur
- Les méthodes dites "comparatives" : l'entreprise vaut ce que valent les autres et il faut alors appliquer des barèmes.
L’évaluation pourra porter sur certains actifs (clientèle, marque, licence…), le fonds de commerce, des parts, des actions…
Et il vous faudra choisir la méthode d’évaluation la plus adaptée afin de réduire le risque de décalage entre le coût de l’entreprise lors de son rachat, sa valeur réelle et future.
Ces méthodes d’évaluation sont techniques et vous pourrez donc vous faire accompagner d’un avocat spécialisé en cession d’entreprise pour fixer au mieux le prix final de la société et négocier le rachat.